lundi 18 janvier 2010

La beauté selon les époques.

« La femme à la colombe » de Monique Levallois.
« Léda et le cygne » de Véronèse
« Plaisirs » de Jean-Gabriel Domergue

« La Vénus d’Urbin » de Titien



La beauté n’est pas définit de la même manière selon les époques. En effet les « canons de beauté » évoluent années après années, siècles après siècles et cette évolution est rendue visible grâce aux artistes qui ont toujours peint les femmes. Du 16eme siècle jusqu’à aujourd’hui, elles ont été le modèle d’artistes grâce auxquels nous pouvons voir que les goûts changent. Nous pouvons ainsi mettre en parallèle « La Vénus d’Urbin » de Titien et « Plaisirs » de Jean-Gabriel Domergue puis « Léda et le cygne » de Véronèse avec « La femme à la colombe » de Monique Levallois.

Titien peint « La Vénus d’Urbin » entre 1538 et 1539, cette œuvre met en scène une femme entourée de deux servantes dans un environnement luxueux. Cette femme est nue et allongée au premier plan, elle est caractérisée par une peau blanche et est bien en chair, ses cheveux sont négligemment détachés mais dégage quand même son visage frais.
Cette œuvre est comparable à celle de Jean-Gabriel Domergue, un peintre du 20eme siècle qui créa le tableau « Plaisirs » dans lequel est représenté une femme dans la même position, nue et allongée mais elle est dans un jardin, à côté d’un homme et cette femme est mince et ses cheveux attachés révèlent un visage maquillé : ses lèvres sont rouges et ses yeux entourés de noirs.

« Léda et le cygne » fut l’une des œuvres fondamentale de Paul Véronèse, un peintre italien du 16eme. Elle représente Léda, reine de Sparte qui embrasse Jupiter qui s’est transformé en cygne pour la séduire. Sur cette peinture, la femme est corpulente : son ventre et ses bras sont forts et sa peau est claire. Malgré cela, elle est ornée de bijoux et sa chevelure est soigneusement attachée. Encore dans la même position nous retrouvons « La femme à la colombe » de Monique Levallois, une artiste d’aujourd’hui qui a peint une femme agenouillée qui porte sur son menton une colombe. Contrairement à Léda, cette femme est svelte et élancé, sa peau est tannée. Elle est très maquillée et ses ongles sont vernis

Avec tous ces tableaux, nous pouvons conclure que les critères de beauté du 16ème siècle étaient la pâleur de la peau ainsi que les rondeurs avec parfois quelques bijoux d’or qui pouvait parer certaines femmes et que tout au long des siècles les critères de beauté se sont transformés. La beauté aujourd’hui est caractériser par la minceur des femmes, parfois leur bronzage et par le maquillage qui est présent dans la plupart des cas, les femmes sont très apprêtées. L’évolution ne se finira jamais car la pensée des Hommes ne fait qu’évoluer donc les représentations qu’en font les artistes aussi, c’est ainsi que les critères de beauté ne peuvent être fixés.

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