lundi 25 janvier 2010
Le Beau fait éprouver une émotion esthétique (sentiment d'admiration, plaisir désintéressé, spécial du sens de la vue). Cette définition nous amène à la question suivante : Pourquoi le beau est si difficile à définir ? Nous verrons dans un premier temps que les critères de beauté actuels sont différents selon les sociétés, par la suite nous étudierons qu’ils évoluent selon les époques et enfin nous verrons comment la beauté est présentée dans les textes littéraires et philosophiques.
La beauté selon les sociétés.

Contrairement à l’opinion générale, la beauté n’est pas que "dans l’oeil de celui qui regarde" mais correspond à des critères universels.
Quand un homme parle de la beauté féminine, en général, il parle de la beauté plastique, du physique de la femme, des traits de son visage. Quand un enfant parle de la beauté, elle est très pure, candide. Quant à la femme, sa définition de la beauté est relative, elle dépend de son humeur, de ses sensations, de sa personnalité ou de ses produits de beauté.
Les critères de la beauté sont différents selon les pays. Faisons un rapide tour du globe pour voir comment la beauté est perçue aux quatre coins du monde
Dans la plupart des pays du continent africain, les canons de beauté féminins sont loin des mensurations de 90-65-90 des mannequins européens en couverture de revues.
Les mensurations de l'idéal féminin là-bas sont plus proches des 111 cm de tour de poitrine, 92 de tour de taille et 143 de tour de hanche.
En Afrique de l'Est, les femmes obèses suscitent la jalousie et attisent un sentiment de troubles chez les Africains.
Cela peut paraître surprenant vu d'ici, mais des femmes revendiquent leurs rondeurs dans une partie de l'Afrique noire. A tel point que, ces dix dernières années, on a constaté au Sénégal, Bénin, Togo, Cameroun, en Côte-d'Ivoire et Afrique du Sud, l'explosion du nombre de concours de "reines de beauté de femmes rondes".
Par exemple, le Burkina-Faso, où Amélie Sorgho, 110 kg pour 1 m 72, a gagné le concours national en décembre 2004 (Voir photo ci-dessus).
Alors, comment détermine-t-on la beauté ? Contrairement à nos concours de miss : on ne pèse pas, on ne mesure pas.
La minceur n’est pas synonyme de beauté, elle accuse plutôt une maladie ou une malnutrition.
C'est purement subjectif. Un jury estime l'harmonie du corps, une chute de rein, la démarche, la grâce, des rondeurs avantageuses, les plis de la taille et du cou, l'importance du fessier, et bien sûr, l'excellence due aux qualités de maîtresse de maison, détaillées lors d'un entretien en public.
Plus embêtante est la manière dont les femmes parviennent à atteindre cette taille "idéale".
Certaines utilisent une méthode propre aux animaux, le gavage, comme on le fait dans le Gers avec les oies. L’obésité féminine fait des ravages dans les pays arabes, car elle est considérée comme un signe de beauté et de statut social élevé.
Dans un article du Courrier international, on a pu lire le témoignage d'une Mauritanienne, aujourd'hui âgée de 38 ans, Jihat Mint Ethman. Elle racontait ses tortures pour répondre aux canons de beauté qui avaient cours dans son pays.
"J’avais 8 ans et je vivais dans une famille nomade du désert de Mauritanie, quand ma mère a commencé à me gaver. Je devais boire quatre litres de lait le matin, avec du couscous. J’avalais la même chose à l’heure du déjeuner. A minuit, on me réveillait pour boire quelques pintes de plus, enfin, à 6 heures du matin, on me servait un autre repas avant le petit déjeuner. Si je refusais de manger, ma mère me tordait les orteils jusqu’à ce que la douleur soit insupportable […] La beauté passe avant la santé", soutient-elle cependant.
Il y a une dizaine d’années, à Dakar, capitale du Sénégal, la tendance voulait que la peau claire soit le critère de beauté numéro un. De ce fait, certaines femmes, à la peau d’ébène, se sont mises à éclaircir leur peau avec des produits pharmaceutiques et chimiques. L’engouement pour la peau claire était tellement fort que ces femmes se sont mises à fabriquer leur propre mixture. Résultat : cancer de la peau et autres maladies cutanées graves. Aujourd’hui, heureusement, la tendance a changé de camp et le naturel, la peau noire, est revenu à la mode.
Aux États-Unis, il y a une forte tendance qui associe la beauté à la célébrité, quand une femme est célèbre ou riche, elle est belle. Pourquoi? Parce qu’elle a toute l’attention et l’argent du monde pour se faire refaire le visage par exemple, pour avoir les plus beaux vêtements ou le plus beau compagnon.
Tout est question d’image d’abord, car un beau visage et un beau corps sont plus appréciés à la télévision qu’une personne dîtes « normale ». Tout est question de marketing, il n’y a qu’à penser aux émissions de téléréalité dont le but est de transformer une femme «ordinaire» en une femme «glamour», en une star d’Hollywood. L’estime de soi n’est que secondaire dans la quête de la beauté.
Le Québec a ses critères de beauté très distincts des autres pays. Selon les hommes québécois, la belle femme doit être athlétique, bronzée et doit avoir un régime alimentaire équilibré. Approche santé? Approche beauté intérieure? En tout cas, la Québécoise n’est ni chétive ni obèse, elle est le juste milieu : svelte et athlétique.
Et qu’en est-il aujourd’hui pour la Chine ? Les femmes chinoises aiment être grandes avec de grands yeux et un nez à l’occidental. Des opérations chirurgicales ont lieu lorsque les femmes veulent grandir ou pour se faire refaire les yeux.
Quand un homme parle de la beauté féminine, en général, il parle de la beauté plastique, du physique de la femme, des traits de son visage. Quand un enfant parle de la beauté, elle est très pure, candide. Quant à la femme, sa définition de la beauté est relative, elle dépend de son humeur, de ses sensations, de sa personnalité ou de ses produits de beauté.
Les critères de la beauté sont différents selon les pays. Faisons un rapide tour du globe pour voir comment la beauté est perçue aux quatre coins du monde
Dans la plupart des pays du continent africain, les canons de beauté féminins sont loin des mensurations de 90-65-90 des mannequins européens en couverture de revues.
Les mensurations de l'idéal féminin là-bas sont plus proches des 111 cm de tour de poitrine, 92 de tour de taille et 143 de tour de hanche.
En Afrique de l'Est, les femmes obèses suscitent la jalousie et attisent un sentiment de troubles chez les Africains.
Cela peut paraître surprenant vu d'ici, mais des femmes revendiquent leurs rondeurs dans une partie de l'Afrique noire. A tel point que, ces dix dernières années, on a constaté au Sénégal, Bénin, Togo, Cameroun, en Côte-d'Ivoire et Afrique du Sud, l'explosion du nombre de concours de "reines de beauté de femmes rondes".
Par exemple, le Burkina-Faso, où Amélie Sorgho, 110 kg pour 1 m 72, a gagné le concours national en décembre 2004 (Voir photo ci-dessus).
Alors, comment détermine-t-on la beauté ? Contrairement à nos concours de miss : on ne pèse pas, on ne mesure pas.
La minceur n’est pas synonyme de beauté, elle accuse plutôt une maladie ou une malnutrition.
C'est purement subjectif. Un jury estime l'harmonie du corps, une chute de rein, la démarche, la grâce, des rondeurs avantageuses, les plis de la taille et du cou, l'importance du fessier, et bien sûr, l'excellence due aux qualités de maîtresse de maison, détaillées lors d'un entretien en public.
Plus embêtante est la manière dont les femmes parviennent à atteindre cette taille "idéale".
Certaines utilisent une méthode propre aux animaux, le gavage, comme on le fait dans le Gers avec les oies. L’obésité féminine fait des ravages dans les pays arabes, car elle est considérée comme un signe de beauté et de statut social élevé.
Dans un article du Courrier international, on a pu lire le témoignage d'une Mauritanienne, aujourd'hui âgée de 38 ans, Jihat Mint Ethman. Elle racontait ses tortures pour répondre aux canons de beauté qui avaient cours dans son pays.
"J’avais 8 ans et je vivais dans une famille nomade du désert de Mauritanie, quand ma mère a commencé à me gaver. Je devais boire quatre litres de lait le matin, avec du couscous. J’avalais la même chose à l’heure du déjeuner. A minuit, on me réveillait pour boire quelques pintes de plus, enfin, à 6 heures du matin, on me servait un autre repas avant le petit déjeuner. Si je refusais de manger, ma mère me tordait les orteils jusqu’à ce que la douleur soit insupportable […] La beauté passe avant la santé", soutient-elle cependant.
Il y a une dizaine d’années, à Dakar, capitale du Sénégal, la tendance voulait que la peau claire soit le critère de beauté numéro un. De ce fait, certaines femmes, à la peau d’ébène, se sont mises à éclaircir leur peau avec des produits pharmaceutiques et chimiques. L’engouement pour la peau claire était tellement fort que ces femmes se sont mises à fabriquer leur propre mixture. Résultat : cancer de la peau et autres maladies cutanées graves. Aujourd’hui, heureusement, la tendance a changé de camp et le naturel, la peau noire, est revenu à la mode.
Aux États-Unis, il y a une forte tendance qui associe la beauté à la célébrité, quand une femme est célèbre ou riche, elle est belle. Pourquoi? Parce qu’elle a toute l’attention et l’argent du monde pour se faire refaire le visage par exemple, pour avoir les plus beaux vêtements ou le plus beau compagnon.
Tout est question d’image d’abord, car un beau visage et un beau corps sont plus appréciés à la télévision qu’une personne dîtes « normale ». Tout est question de marketing, il n’y a qu’à penser aux émissions de téléréalité dont le but est de transformer une femme «ordinaire» en une femme «glamour», en une star d’Hollywood. L’estime de soi n’est que secondaire dans la quête de la beauté.
Le Québec a ses critères de beauté très distincts des autres pays. Selon les hommes québécois, la belle femme doit être athlétique, bronzée et doit avoir un régime alimentaire équilibré. Approche santé? Approche beauté intérieure? En tout cas, la Québécoise n’est ni chétive ni obèse, elle est le juste milieu : svelte et athlétique.
Et qu’en est-il aujourd’hui pour la Chine ? Les femmes chinoises aiment être grandes avec de grands yeux et un nez à l’occidental. Des opérations chirurgicales ont lieu lorsque les femmes veulent grandir ou pour se faire refaire les yeux.
lundi 18 janvier 2010
La beauté selon les époques.




La beauté n’est pas définit de la même manière selon les époques. En effet les « canons de beauté » évoluent années après années, siècles après siècles et cette évolution est rendue visible grâce aux artistes qui ont toujours peint les femmes. Du 16eme siècle jusqu’à aujourd’hui, elles ont été le modèle d’artistes grâce auxquels nous pouvons voir que les goûts changent. Nous pouvons ainsi mettre en parallèle « La Vénus d’Urbin » de Titien et « Plaisirs » de Jean-Gabriel Domergue puis « Léda et le cygne » de Véronèse avec « La femme à la colombe » de Monique Levallois.
Titien peint « La Vénus d’Urbin » entre 1538 et 1539, cette œuvre met en scène une femme entourée de deux servantes dans un environnement luxueux. Cette femme est nue et allongée au premier plan, elle est caractérisée par une peau blanche et est bien en chair, ses cheveux sont négligemment détachés mais dégage quand même son visage frais.
Cette œuvre est comparable à celle de Jean-Gabriel Domergue, un peintre du 20eme siècle qui créa le tableau « Plaisirs » dans lequel est représenté une femme dans la même position, nue et allongée mais elle est dans un jardin, à côté d’un homme et cette femme est mince et ses cheveux attachés révèlent un visage maquillé : ses lèvres sont rouges et ses yeux entourés de noirs.
« Léda et le cygne » fut l’une des œuvres fondamentale de Paul Véronèse, un peintre italien du 16eme. Elle représente Léda, reine de Sparte qui embrasse Jupiter qui s’est transformé en cygne pour la séduire. Sur cette peinture, la femme est corpulente : son ventre et ses bras sont forts et sa peau est claire. Malgré cela, elle est ornée de bijoux et sa chevelure est soigneusement attachée. Encore dans la même position nous retrouvons « La femme à la colombe » de Monique Levallois, une artiste d’aujourd’hui qui a peint une femme agenouillée qui porte sur son menton une colombe. Contrairement à Léda, cette femme est svelte et élancé, sa peau est tannée. Elle est très maquillée et ses ongles sont vernis
Avec tous ces tableaux, nous pouvons conclure que les critères de beauté du 16ème siècle étaient la pâleur de la peau ainsi que les rondeurs avec parfois quelques bijoux d’or qui pouvait parer certaines femmes et que tout au long des siècles les critères de beauté se sont transformés. La beauté aujourd’hui est caractériser par la minceur des femmes, parfois leur bronzage et par le maquillage qui est présent dans la plupart des cas, les femmes sont très apprêtées. L’évolution ne se finira jamais car la pensée des Hommes ne fait qu’évoluer donc les représentations qu’en font les artistes aussi, c’est ainsi que les critères de beauté ne peuvent être fixés.
Titien peint « La Vénus d’Urbin » entre 1538 et 1539, cette œuvre met en scène une femme entourée de deux servantes dans un environnement luxueux. Cette femme est nue et allongée au premier plan, elle est caractérisée par une peau blanche et est bien en chair, ses cheveux sont négligemment détachés mais dégage quand même son visage frais.
Cette œuvre est comparable à celle de Jean-Gabriel Domergue, un peintre du 20eme siècle qui créa le tableau « Plaisirs » dans lequel est représenté une femme dans la même position, nue et allongée mais elle est dans un jardin, à côté d’un homme et cette femme est mince et ses cheveux attachés révèlent un visage maquillé : ses lèvres sont rouges et ses yeux entourés de noirs.
« Léda et le cygne » fut l’une des œuvres fondamentale de Paul Véronèse, un peintre italien du 16eme. Elle représente Léda, reine de Sparte qui embrasse Jupiter qui s’est transformé en cygne pour la séduire. Sur cette peinture, la femme est corpulente : son ventre et ses bras sont forts et sa peau est claire. Malgré cela, elle est ornée de bijoux et sa chevelure est soigneusement attachée. Encore dans la même position nous retrouvons « La femme à la colombe » de Monique Levallois, une artiste d’aujourd’hui qui a peint une femme agenouillée qui porte sur son menton une colombe. Contrairement à Léda, cette femme est svelte et élancé, sa peau est tannée. Elle est très maquillée et ses ongles sont vernis
Avec tous ces tableaux, nous pouvons conclure que les critères de beauté du 16ème siècle étaient la pâleur de la peau ainsi que les rondeurs avec parfois quelques bijoux d’or qui pouvait parer certaines femmes et que tout au long des siècles les critères de beauté se sont transformés. La beauté aujourd’hui est caractériser par la minceur des femmes, parfois leur bronzage et par le maquillage qui est présent dans la plupart des cas, les femmes sont très apprêtées. L’évolution ne se finira jamais car la pensée des Hommes ne fait qu’évoluer donc les représentations qu’en font les artistes aussi, c’est ainsi que les critères de beauté ne peuvent être fixés.
jeudi 14 janvier 2010
La beauté dans les textes littéraires
La définition du mot beau varie selon les textes et les auteurs. Elle varie aussi selon la personne, en effet le beau est subjectif. Lorsque l'on ouvre un dictionnaire encyclopédique on peut trouver la définition suivante: " qui fait éprouver une émotion esthétique (sentiment d'admiration, plaisir désintéressé, spécialt du sens de la vue). Mais cette définition est différente dans un dictionnaire philosophique, prenons par exemple la définition du beau dans le dictionnaire philosophie intitulé:" La philosophie de A à Z, aux éditions HATIER:
"Du latin "bellus" voulant dire charmant, ce qui provoque le sentiment esthétique. Ce que correspond à la perfection en son genre, obéit à certaines formes d'équilibre ou d'harmonie. On peut dire beau un objet ou un être vivant correspondant à un type idéal défini par un usage ou qui porte à un haut degré ses qualités intrinsèques. Mais le beau n'est-il que cela? Platon, dans Hippias Majeur; à ironisé sur le fait qu'on puisse parler d'une " belle marmite" comme d'une "belle vierge".
Le beau fait naître un sentiment particulier, le sentiment esthétique. Si depuis l'Antiquité, on a pu chercher à formuler des règles et des idéaux dans le domaine des beaux-arts, la modernité a approché cette notion à travers le problème de l'expérience subjective du beau. Kant, définissant le beau comme " ce qui plaît universellement sans concept", souligne la spécificité du jugement esthétique-distinct de celui qui est issu de l'entendement- et son fondement subjectif. Les beaux-arts comme la nature sont ainsi à même de nous révéler le beau. Cependant, le beau reçoit une définition historique avec la philosophie hégélienne: il est la "manifestation sensible du vrai", les différentes formes d'art exprimant des moments de la conscience universelle. Le beau naturel doit ainsi être distingué du beau artistique: seul celui-ci, issu d'une activité de l'esprit humain, justifie pleinement cette qualification".
Selon Michel Tournier dans Le miroir des idées,"Le beau et le sublime": " il y a dans la beauté un équilibre, une stabilité, une perfection qui donne à celui qui la perçoit un sentiment heureux de sérénité.L'art culmine ainsi dans la rencontre d'Apollon, dieu solaire de la beauté, et de Minerve déesse de la raison et de la sagesse.Le beau est fini et harmonieux.Il relève de la qualité, il invite au jeu à la divine gratuité d'un paradis sans obligation, ni sanction".
On retrouve aussi dans l'article "le beau, la beauté" de Voltaire, une définition qui " s'adapte" aux pays et à la société dans laquelle on évolue. Voltaire a écrit : « Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté, le grand beau, le to kalon. Il vous répondra que c’est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un nègre de Guinée ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfoncés, un nez épaté.
Interrogez le diable ; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes, et une queue. Consultez enfin les philosophes, ils vous répondront par du galimatias ; il leur faut quelque chose de conforme à l’archétype du beau en essence, au to kalon.
J’assistais un jour à une tragédie auprès d’un philosophe. « Que cela est beau ! disait-il. — Que trouvez-vous là de beau ? lui dis-je. — C’est, dit-il, que l’auteur a atteint son but. » Le lendemain il prit une médecine qui lui fit du bien. « Elle a atteint son but, lui dis-je ; voilà une belle médecine ! » Il comprit qu’on ne peut pas dire qu’une médecine est belle, et que pour donner à quelque chose le nom de beauté, il faut qu’elle vous cause de l’admiration et du plaisir. Il convint que cette tragédie lui avait inspiré ces deux sentiments, et que c’était là le to kalon, le beau. »
On remarque aussi que la question du beau est un sujet vieux de plusieurs siècles, Platon a dit :' Le beau est associé au vrai et au bon comme une des idées les plus élevée. L'intuition de la beauté en soi est supérieure à la jouissance provoquée par les beaux objets particuliers. Être beau, c'est alors se rapprocher d'un idéal, c'est être ce qui doit être, ce qui assimile la beauté à la perfection esthétique.". La notion de beau choque selon la personne. On peut le voir dans le Misanthrope de Molière, Orionte déclame un sonnet, Philinte le trouve à son goût, cela déçoit fortement Alceste qui lui répond :" Quoi! vous avez le front de trouver cela beau?" puis quelques vers plus loin il ajoute :" Morbleu! vil complaisant, vous louez des sottises?".
"Du latin "bellus" voulant dire charmant, ce qui provoque le sentiment esthétique. Ce que correspond à la perfection en son genre, obéit à certaines formes d'équilibre ou d'harmonie. On peut dire beau un objet ou un être vivant correspondant à un type idéal défini par un usage ou qui porte à un haut degré ses qualités intrinsèques. Mais le beau n'est-il que cela? Platon, dans Hippias Majeur; à ironisé sur le fait qu'on puisse parler d'une " belle marmite" comme d'une "belle vierge".
Le beau fait naître un sentiment particulier, le sentiment esthétique. Si depuis l'Antiquité, on a pu chercher à formuler des règles et des idéaux dans le domaine des beaux-arts, la modernité a approché cette notion à travers le problème de l'expérience subjective du beau. Kant, définissant le beau comme " ce qui plaît universellement sans concept", souligne la spécificité du jugement esthétique-distinct de celui qui est issu de l'entendement- et son fondement subjectif. Les beaux-arts comme la nature sont ainsi à même de nous révéler le beau. Cependant, le beau reçoit une définition historique avec la philosophie hégélienne: il est la "manifestation sensible du vrai", les différentes formes d'art exprimant des moments de la conscience universelle. Le beau naturel doit ainsi être distingué du beau artistique: seul celui-ci, issu d'une activité de l'esprit humain, justifie pleinement cette qualification".
Selon Michel Tournier dans Le miroir des idées,"Le beau et le sublime": " il y a dans la beauté un équilibre, une stabilité, une perfection qui donne à celui qui la perçoit un sentiment heureux de sérénité.L'art culmine ainsi dans la rencontre d'Apollon, dieu solaire de la beauté, et de Minerve déesse de la raison et de la sagesse.Le beau est fini et harmonieux.Il relève de la qualité, il invite au jeu à la divine gratuité d'un paradis sans obligation, ni sanction".
On retrouve aussi dans l'article "le beau, la beauté" de Voltaire, une définition qui " s'adapte" aux pays et à la société dans laquelle on évolue. Voltaire a écrit : « Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté, le grand beau, le to kalon. Il vous répondra que c’est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un nègre de Guinée ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfoncés, un nez épaté.
Interrogez le diable ; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes, et une queue. Consultez enfin les philosophes, ils vous répondront par du galimatias ; il leur faut quelque chose de conforme à l’archétype du beau en essence, au to kalon.
J’assistais un jour à une tragédie auprès d’un philosophe. « Que cela est beau ! disait-il. — Que trouvez-vous là de beau ? lui dis-je. — C’est, dit-il, que l’auteur a atteint son but. » Le lendemain il prit une médecine qui lui fit du bien. « Elle a atteint son but, lui dis-je ; voilà une belle médecine ! » Il comprit qu’on ne peut pas dire qu’une médecine est belle, et que pour donner à quelque chose le nom de beauté, il faut qu’elle vous cause de l’admiration et du plaisir. Il convint que cette tragédie lui avait inspiré ces deux sentiments, et que c’était là le to kalon, le beau. »
On remarque aussi que la question du beau est un sujet vieux de plusieurs siècles, Platon a dit :' Le beau est associé au vrai et au bon comme une des idées les plus élevée. L'intuition de la beauté en soi est supérieure à la jouissance provoquée par les beaux objets particuliers. Être beau, c'est alors se rapprocher d'un idéal, c'est être ce qui doit être, ce qui assimile la beauté à la perfection esthétique.". La notion de beau choque selon la personne. On peut le voir dans le Misanthrope de Molière, Orionte déclame un sonnet, Philinte le trouve à son goût, cela déçoit fortement Alceste qui lui répond :" Quoi! vous avez le front de trouver cela beau?" puis quelques vers plus loin il ajoute :" Morbleu! vil complaisant, vous louez des sottises?".
lundi 11 janvier 2010
Comme l'a dit Delacroix: "Les règles du beau sont éternelles, immuables et les formes en sont variables". Cette citation illustre bien la difficulté de définir le beau. On dit de l'art et de la beauté que ce sont des domaines subjectifs.
Si les critères de beauté étaient partagés par tous les Hommes, alors l’adage populaire : "Tous les goûts sont dans la nature", ne serait plus valable.
Si les critères de beauté étaient partagés par tous les Hommes, alors l’adage populaire : "Tous les goûts sont dans la nature", ne serait plus valable.
dimanche 10 janvier 2010
Bibliographie
- Extrait du Dictionnaire philosophique, article "beau, beauté" de Voltaire, Itinéraire Hatier 18ème siècle.
- La philosophie de A à Z, de Elisabeth Clément, Chantal Demongue, Laurence Hansen-Love et Pierre Kahn, éditions Hatier.
- Le miroir des idées, " le beau et le sublime", de Michel Tournier, catégorie F6, éditions Folio.
- Hippias Majeur, de Platon, profil n°701, éditions Hatier.
- Le Misanthrope, de Molière, Acte I, scène 2, éditions classiques, Hachette.
Liste des sites web visités.
- http://www.france5.fr/maternelles/parents/w00309/1/128523.cfm article de Sylvère-Henry Cissé, journaliste chroniqueur pour "Les maternelles" de France 5.
- http://www.courrierinternational.com Article "Le monde arabe préfère les grosses" du 06.01.2005
- La philosophie de A à Z, de Elisabeth Clément, Chantal Demongue, Laurence Hansen-Love et Pierre Kahn, éditions Hatier.
- Le miroir des idées, " le beau et le sublime", de Michel Tournier, catégorie F6, éditions Folio.
- Hippias Majeur, de Platon, profil n°701, éditions Hatier.
- Le Misanthrope, de Molière, Acte I, scène 2, éditions classiques, Hachette.
Liste des sites web visités.
- http://www.france5.fr/maternelles/parents/w00309/1/128523.cfm article de Sylvère-Henry Cissé, journaliste chroniqueur pour "Les maternelles" de France 5.
- http://www.courrierinternational.com Article "Le monde arabe préfère les grosses" du 06.01.2005
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